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MIGOTO
Le pays des Pokémon

- Prologue -

Connaissez-vous la légende du Groudon endormi ¿? Non, certainement pas. Elle est ignorée dans le monde des humains. Pourtant, ce mythe est le plus connu de tous à Migoto, le pays des Pokémon. Migoto ¿? Vous ne connaissez pas non plus ¿? Bien... C'est à Migoto que vivent toutes espèces de Pokémon en harmonie, sans la présence de la barbarie des Hommes. Oui, seuls les pokémon y habitent.
Mais ne nous éloignons pas du sujet principal...
La légende du Groudon endormi. Cette légende date de plusieurs millénaires, quelques temps seulement après l'apparition de Migoto dans cet étroit univers. Comme son nom l'indique, il sagissait d'un Groudon, immense pokémon légendaire, l'un des plus puissants de tous, certes, l'un des premiers créés. La force supérieure de Groudon l'avait transformé en une bête ignoble, incontrôlable et mesquine. Il voulait gouverner Migoto afin de devenir le Roi suprème, et que chaques pokémons lui obéissent. Seulement, personne n'était de son avis, sachant tous qu'il n'était qu'une créature odieuse, apportant haine et douleur. Voyant les pokémons s'opposer à ses projets, Groudon s'enflamma dans une colère inévitable. Sa rage le forca à détruire une partie du continent de Migoto. Il réveilla les volcans et répendit la lave mortelle jusqu'aux villages les plus peuplés. Il déclancha des séismes et une lourde sécheresse. Personne ne pouvait l'arrêter, personne. Le soleil se coucha et se leva une cinquantaine de fois pendant que ce désastre se prolongeait et provoquait de plus en plus de morts chaque jour. Il falait mettre un terme à cette apocalypse. Seulement, qui aurait été capable d'arrêter la fureur d'un Groudon enragé ¿? Et oui, chers lecteurs, parmis tous ces ravages et fléaux mortels, il y avait un espoir. Venant de loin, de l'autre bout du continent de Migoto, un pokémon à la silhouette habile et robuste fit son apparition. Il osa s'approcher de Groudon et s'aventurer à quelques mètres de lui. La fourrure au vent, ce pokémon au nom inconnu et à la carrure si fastieuse provoca le monstre destructeur. Non, il ne l'insulta pas verbalement, ni en utilisant la violence. Sûr de lui, il esquiva avec grâce chaques attaques de Groudon grâce à sa vitesse incroyable. Après avoir épuisé celui-ci, il lui lança un coup fatal : une attaque spectaculaire symbolique à son élèment. Groudon, épuisé par la force légendaire de l'inconnu, s'endormit dans un sommeil profond. Sachant que le seul moyen pour que le ravageur ne se réveille jamais de son repos éternel, l'étranger à la force redoutable ensevelit Groudon dans un volcan, au plus profond de la lave perpétuelle. Après une telle victoire, les centaines de pokémon discrets ayant observé la scène éclatèrent de joie et, les yeux éblouis, se précipitèrent vers ce pokémon inconnu. Ils voulaient le remercier de les avoir sauvé et libéré. Pourtant, l'étranger se précipita loin, à sa vitesse insurmontable, et s'enfuit loin de là. Il ne voulait pas que les autres découvrent son identité.
Tout est bien qui finit bien, non ¿?

- Chapitre 1 -
" L'espion "

De générations en générations, l'histoire du Groudon endormi se transmit telle-qu'elle. La tradition de la raconter à ses enfants pour qu'ils la racontent à leur tour à leurs enfants - ainsi de suite - suivit son cour. Au fil du temps, on y crut de moins en moins, jusqu'à que ce conte ne devienne qu'une simple légende connue et imaginaire.

Quelques milliards d'années plus tard, dans l'un des villages de Migoto...

Tout était paisible. Chaque pokémon dormait encore et le soleil n'allait pas tarder à se lever. Le silence... Enfin presque. Ce calme parfait fut brisé par un étrange bruit de secousse. On aurait dit que la terre tremblait. Ce légé tremblement dura environ deux secondes, et après celà, la tranquilité revint. Pourtant, quelques minutes plus tard, une seconde saccade se fit entendre, plus bruyante et plus longue que la première. Quelques pokémon inquiets ouvrirent les yeux. Certains sortirent de leur habitation en bois ou en paille. Personne ne comprennait ce qu'il se passait. Après celà, le pire vint : la troisième agitation dura un bon moment, fesant secouer les branches des arbres les plus solides et fissurant le sol. Tous les pokémon du village étaient sortient de chez eux. Ils se regardaient tous sans parler, silencieux, se lançant des regards anxieux signifiant qu'ils ne comprennaient pas ce qu'il se passait. L'ambiance rendait mal à l'aise. Un mauvais présage flottait dans l'atmosphère. Une quatrième secousse s'enchaînna, fesant tomber un arbre en pleins milieu du chemin qui mennait au marché du village. A ce moment, une dixaine de pokémon paniquèrent en hurlant, suivient de tous les autres qui couraient dans tous les sens. Les secousses se prolongèrent en durant beaucoup plus longtemps et fesant plus de dégâts. Des maisons s'éffondrèrent. Certains pokémon furent ensevelit par les débris et moururent, beaucoup d'autres furent gravement blessés.
Depuis ce jour, un grand nombre d'autres tremblements de terre se produirent tout le long du continent de Migoto, tous aussi dévastateurs les uns que les autres. Beaucoup de pokémon appelèrent à l'aide, souvent piégés par les ruines et obstacles causés par les secousses. Jours après jours, les demandes de secours augmentèrent, et il falait faire quelque chose pour les secourir. Alors, depuis, des pokémons courageux décidèrent de former plusieurs groupes composés de sauveteurs allant chercher les pokémon en détresse. On les bâptisa " Equipes de Secours ". Ce fut très utile et cette solution permit de sauver un nombre favorable de vies, mais celà ne régla pas le problème des secousses qui étaient omniprésentes.

Un matin, à la sortie d'un petit village en reconstruction, deux pokémon - un Canarticho et un Lainergie femelle - bavardaient. L'oiseau tenant un légume semblait bavard, mais le fait de parler sans s'arrêter ne paraissait pas agacer la brebis rose. Ils discutaient des équipes de secours peu nombreuse dans les environs. Le Carnarticho disait que beaucoup d'accidents avaient lieu dans les parages et qu'il y avait peu de survivants, par manque de sauveteurs. Il disait aussi qu'il falait trouver un moyen pour former de nouvelles équipes de secours. La Lainergie, elle, hochait simplement la tête pour confirmer les propos de son ami. Après un long moment, elle parla enfin en disant que leur équipe de secour, la seule des environs, n'était pas assez efficace. Dans les buissons, un pokémon écoutait leur discution, caché entre les feuilles. Il espionnait sans raison, simplement par curiosité et peut-être parce que le sujet l'interessait. Soudain, un petit bruit aigü fit trembler le feuillage de l'arbuste : l'espion éternua. Les deux autres pokémon qui discutaient s'arrêtèrent, dérangés par le bruit.

- T'as entendu ¿? demanda le Canarticho.
- Oui, répondit la Lainergie d'un air intrigué.

Ils s'avancèrent vers le taillis et regardèrent par-delà. Ils virent que derrière était caché un Caninos pudique. Celui-ci, voyant qu'il s'était fait remarqué, avait très honte. Il était trop tard pour que celui-ci s'enfuit discretement. Le Canarticho brandit son articho comme une épée et le dirigea vers la barbouze de façon menacante.

- Qui t'es toi ¿? interroga t-il froidement.
- Humm... je... benh... bagaya le Caninos.
- Réponds ! ordonna l'oiseau en secouant son misérable légume.
- Calme toi, Pato, reprit la Lainergie d'une voix calme mais autoritaire. Regarde-le, il est apeuré le pauvre.
- Voyons, Pinkia ! Il nous espionnait ! rétorqua Pato.
- Eùh... Si j'peux m'permettre... susurra le Caninos d'un air intimidé.
- Parle ! exigea Pato.
- Je m'appel Embers... Je...
- Tu nous espionnais ! interrompu le Canarticho.
- Tais-toi et laisse-le parler, s'exprima Pinkia en s'adressant à son ami exité.
- Désolé d'vous avoir écouté indiscrètement, j'trouvais juste le sujet intéressant, dit Embers bêtement. Vous avez raison, les équipes de secours sont peu nombreuses.
- Change pas d'suj... cria Pato d'un air énervé avant de s'être fait couper la parole par la Lainergie.
- C'est vrai. Moi, mon ami Pato et deux autres de mes camarades formons une équipe de secours depuis très peu de temps. Seulement, nous avons l'impression qu'elle n'est pas efficace. Pour le moment, nous n'avons effectués que deux ou trois sauvetage sans succès. Enfin... si, mais grâce à notre chef d'équipe. Nous autre, nous ne sommes qu'un poids envers lui et d'aucune utilité...
- C'est pas là peine de lui raconter notre vie non plus ! hurla Pato sans se calmer.

A ce moment, Pinkia mit sa main sur le bec du canard pour qu'il arrête de l'interrompre.

- Donc... reprit Pinkia. Je disais que notre chef d'équipe est très doué dans ce domaine comparé à nous.
- Fouais, il fest fort ! baffouilla le Canarticho à cause de la main de Pinkia qui était encore collée à son bec.
- A bon ¿? Doué dans le sauvetage ¿? questionna Embers d'un ton très jaloux. Et qui est-il, ce "chef-d'équipe-si-parfait" ¿?
- Ce "chef-d'équipe-si-parfait", c'est moi.

Une voix grave et inconnu venait de derrière. Les trois pokémon se retournèrent à apercurent un beau et grand Elecsprint. Il se tenait droit, montrant ses muscles puissants et sans limites. Un fier sourire bordait ses lèvres.

- Te voilà, Foudre ! s'adressa Pinkia des étoiles dans les yeux.
- En effet, je suis là, reprit-il en s'approchant du groupe.

Embers grogna. Sa jalousie le forca à froncer les sourcils, lançant un regard avide à Foudre. L'Elecsprint s'assit en face de l'envieux qui continuait de le regarder avec haine.

- Qui es-tu ¿? demanda le chef à belle carrure.
- Personne ! grogna Embers en montrant ses crocs.

Sans savoir pourquoi - peut-être par réflexe - le Caninos bondit sur Foudre et s'apprêta à le mordre. Seulement, celui-ci avait prévut le coup et avait eu la réaction de bondir sur la droite, esquivant l'attaque du Caninos jaloux. Stupidement, le chiot au pelage roux se retrouva la tête contre le sol, mordant la poussière, à la place où était assis Foudre deux secondes plus tôt. Foudre et Pato rièrent en coeur, Pinkia souria, et Embers, lui, avait horriblement honte. Sa jalousie l'avait mis dans une mauvaise situation.

- Tu esseilles de te mesurer à moi si bêtement ¿? ricanna l'Elecsprint. Qui es-tu pour me défier ainsi ¿?

A cet instant, je me relevai d'un bond. Je grognai de plus belle. En effet, "je", car Embers, c'était moi...

- Chapitre 2 -
" La plus magnifique des beautés "

Bon, d'accord, j'aurai très bien pu vous dire plus tôt que Caninos n'était nul autre que moi-même, le narrateur. Vous savez, ce n'est pas évident de citer sa propre identité, surtout si l'on débarque dans l'histoire d'une façon très péjorative. De plus, vous avez pu reconnaître mes deux plus grands défauts : ma jalousie et mon don pour me mettre dans des situations pire que honteuses. Déjà, le fait d'espionner en se fesant remarquer, puis esseiller d'attaquer quelqu'un de plus fort que soit...
Bien, assez de blablas. Reprennons le cours de l'histoire. Foudre venait de me provoquer à nouveau, nous en étions là...

Pendant une vingtaine de secondes, je continuais de rechigner de jalousie. Foudre, lui, me lancait un regard hautain, attendant silencieusement une réponse à sa question. Voyant que la tension montait, Pinkia la Lainergie décida de calmer le jeu en répondant à ma place. En un bond, elle se tint droite devant moi pour me cacher, secoua les bras comme pour attirer l'attention, et elle baffouilla :

- Hummm, eùh, il s'appel Embers !
- Enchanté, répondit Foudre d'une voix indifférente. Maintenant pousse-toi Pinkia, c'est à lui que je m'adresse, et non à toi.

Sur les ordres de son chef, la brebis rose s'exécuta et s'écarta d'un ou deux pas sur le côté. Par la suite, quand l'Elecsprint me parlait d'une manière mi-habituelle, mi-sévère, je regardai le sol, cherchant à éviter son regard autoritaire.

- D'où viens-tu ¿? me demanda t-il.

Je ne répondit pas. Un silence désagréable s'installa. Les deux compagnons de Foudre me regardaient d'une façon gênée. Pato se retenait d'intervenir.

- Je répete... D'où viens-tu ¿?
- De nul part, répondis-je immédiatement en gardant la tête baissée.
- Dans ce cas... Tu es un pokémon errant ¿? continua t-il.

En ce temps là, les pokémon sans habitation fixe étaient mal vu. Ces voyageurs sans destination précise étaient guerre apréciés.

- Oui, je suis sauvage, dis-je très froidement.

Je tremblais. De plus, je n'aimais pas parler de ça. Pato et Pinkia se regardaient comme choqués. Foudre, lui, n'eu aucune réaction désagréable.

- Tu l'assumes, c'est une qualité, me complimenta t-il.
- Merci... répondis-je en levant la tête, étonné par cette remarque.
- Moi aussi je l'étais auparavant. Puis je me suis installé ici et j'ai fondé mon équipe de secour.

Au moins, nous avions un point commun : tous deux étions errants à une période de notre vie.
Foudre poursuivit l'interrogatoire :

- Que fesais-tu ici, en présence de mes deux équipiers ¿?
- Je passais par là... quand j'ai entendu des voix parler d'un sujet intéressant.
- Ils parlaient de notre équipe de secour, non ¿? demanda t-il.
- Ouais ! s'élanca Pato qui ne pouvait plus résister au fait de garder le bec fermé.

Celui-ci allait expliquer tout en détails de façon maladroite, mais Pinkia plaqua à nouveau sa main contre le bec de l'oiseau bavard. Pour un canard, il était pire qu'une pie ! Il n'y avait pas grand chose à expliquer, mise-à-part que j'écoutais - ou plutôt j'espionnais - la discution. Et c'est pour celà qu'il valait mieux que Pato ne raconte pas celà à sa manière, car nous savions qu'il allait en dire trop... C'est ce que lui expliqua la Lainergie avant de retirer sa main.

- Mais pourquoi ¿? cria t-il, enfin la parole libre.
- Tu vas encore raconter des salades... lanca Pinkia.
- Je préfères les artichots ! s'exclama Pato d'un air très vexé.

Il se retourna et croisa les bras. Cette scène me fesait sourire. Je tourna la tête vers Foudre qui sourait aussi, ce qui m'étonna beaucoup. Voir Foudre, un être si sérieux, sourire ¿? A première vue, nous étions fait pour nous détester, et je m'étais directement mis en tête qu'il nétait nul autre qu'un Elecsprint autoritaire, ne souriant que pour se moquer des plus faibles.
Avait-il un coeur comme nous autres, acceptant l'amitié avant les ordres à donner ¿? A cet instant, je songea beaucoup. Quand je me réveilla de mes pensées, le Canarticho et la Lainergie étaient en train de rire ensemble. Je pense que Pato avait cessé de bouder, succombant aux excuses de Pinkia.

- Douce !! s'exclama Pato en voyant quelqu'un au loin.

Je vire-volta sur moi-même. Magnifique ! Ce qui était là était magnifique !!! A quelques mètres de moi se trouvait... la plus magnifique des beautés ! Une charmante silhouette s'avancait dans ma direction. Ses yeux dorés brillaient face aux rayons du soleil. Ses quatres pattes avaient une manière parfaite de toucher le sol tour à tour pour avancer avec élégance. Sa fine fourrure d'un coloris orangé était exquise et royale. Ses six queues - qui se terminaient en bouclettes - se courbaient avec grâce dans la direction du vent. Cette ravissante créature n'était nul autre qu'une sublime Goupix.
En s'approchant de moi, elle me lanca un sourire qui me fit rougir. Elle s'assit ensuite à côté de Pinkia.

- Bonjour Douce ! dirent Foudre, Pato et Pinkia à tour de rôle.

- Chapitre 3 -
" Un facteur et une nouvelle famille "

Depuis l'arrivée de la charmante Goupix - surnomée Douce par ses amis - ils étaient tous les quatre en train de parler. Je n'écoutais pas se qu'ils disaient, trop occupé à admirer la beauté qui était en face de moi. Mes yeux suivaient chacun de ses gestes, comme par exemple quand elle tournait la tête pour parler à son voisin. A un moment, son regard croisa le mien. Mon coeur s'acclérera à cet instant qui ne dura qu'un quart de seconde. Je ne sais pas combien de temps j'eût passé à la regarder ainsi. Peut-être deux minutes, ou pire, une demi-heure... Je n'en sais rien. En effet, j'étais tellement hypnotisé que la chronologie temporaire n'avait plus de sens dans mon cerveau. Je me souviens juste du moment où je suis redescendu sur terre... quand Pato a dit en me regardant :

- Douce, je te présente Embers.
- Bonjour Embers ! dit-elle d'une voix aussi grâcieuse que son physique.

Les battements de mon coeur se précipitèrent encore. Elle venait de me parler ! Cette vénus venait de m'adresser la parole, et en me regardant ! J'avais l'impression que j'allai m'évanouir. Vite, il falait que je réponde quelque chose ! Mais quoi ¿? Les secondes s'écoulaient, et Douce continuait de m'observer en attendant ma réponse. Mon coeur battait tellement que je n'arrivais plus à ouvrir la bouche !

- S... sa... salut ! réussis-je à bagayer.

Répondre en bagayant ! Quelle honte ! Seulement, celle-ci se contenta d'un sourire agréable, ce qui me redonna du courage. Au moins, je n'étais pas resté muet comme un idiot. Je clignai des yeux en laissant apparaître un très large sourire pour dissiper mon embarras.

A cet instant, l'ombre d'un pokémon recouvrit le ciel. Nous levions tous la tête pour remarquer qu'il sagissait d'un Bekipan, prêt à atterrir. Le gros oiseau frôla les arbres qui bordaient notre chemin en se raprochant du sol petit à petit, puis il se posa à terre, ce qui produit un bruit résonnant à cause de son poids. Il atterrit devant nous. Une sacoche de cuir était accrochée derrière les ailes du Bekipan grâce à une courroie.

- Bonjour le peuple ! roucoula le pélican.

Foudre, Pato, Pinkia et Douce se hâtèrent vers l'oiseau bleu et blanc, comme s'ils attendaient son arrivée. Pour ne pas rester seul sur le côté, je m'avancai de quelques pas derrière eux, à distance.

- Alors ¿? demanda Foudre. Des nouvelles ¿?
- Juste une demande de sauvetage accessible pour le moment, prononca le Bekipan en sortant une enveloppe de son petit sac.
- C'est quoi ¿? C'est quoi ¿? demanda Pato exité comme une puce.
- Pour ce nouveau sauvetage, il sagit d'un Caratroc. D'après ses SOS, il est tombé lors d'un tremblement de terre dans une grotte difficile à atteindre. Je n'en sais pas plus, mise-à-part l'emplacement de la caverne. Tout est dessiné sur cette carte des environs.

L'oiseau donna à Foudre l'enveloppe et la carte, puis il s'envola, comme s'il était pressé. Pinkia, Douce et leur chef observèrent le bout de papier en détails pendant que Pato m'expliquait que ce Bekipan était, en quelque sorte, leur "facteur". Il les prévenaient à chaques fois qu'un SOS ou une demande de sauvetage quelconque était demandée. Dans les grands villages où les équipes de secours étaient plus nombreuses, plusieurs Bekipan s'intallaient pour former un poste, mais étant donné que leur équipe de secour était la seule du coin, seul ce Bekipan s'était installé là pour eux. Quand le Canarticho eu achevé ses explications interessantes, Pinkia s'exclama :

- Parfait ! N'attendons pas une seconde pour secourir ce petit Caratroc en danger !

Le groupe s'avanca dans la direction opposée au soleil levant, vérifiant à la fois si leur chemin était éxact en rapport avec la carte. Moi, je restai derrière, à la place où j'étais assis, les regardant s'éloigner. Quelques pas plus loin, Foudre se retourna, voyant que je n'avais pas bougé.

- Tu ne viens pas ¿? questionna t-il en froncant les sourcils.
- Comment ça ¿? répondis-je d'un air incompréhensif.
- Tu ne veux pas nous accompagner ¿? demanda Douce à son tour.
- ... Pourquoi ¿? dis-je en évitant de répondre.

Foudre retourna sur ses pas et s'arrêta en face de moi.

- Tu ne vas pas rester là sans rien faire, dit-il d'une voix grave.

Je ne répondis pas. De loin, je voyais Douce pencher sa tête sur le côté, comme penssive. Je réagis au bout d'un moment :

- Je suis un nomade sans destination. Flâner çà et là est mon destin.
- Quelle vie ennuyante ! se la ramena Pato en criant au loin.

Pinkia mit sa main - une fois de plus - sur le bec du moulin-à-paroles.

- Tu ne veux pas rejoindre notre équipe de secour ¿? proposa l'Elecsprint.
- La rejoindre ¿? répetais-je assez choqué. Vous accompagner et rejoindre votre brigade, ces deux choses sont totalement différentes !
- A toi de choisir, dit-il à voix basse.
- Déchides-toich' ! hurla Pato comme il le pouvait malgrés la main de Pinkia.

Sincèrement, cette proposition me plaisait plus que tout. C'était la première fois qu'on me demandait d'entrer dans une famille... Une "famille", oui, ils étaient tellement soudés entre eux... J'avais toujours détesté ma vie en tant qu'errant sans entourage. Et puis, j'avais aussi envi de rester avec eux pour ne pas perdre de vue la belle Douce. Pourquoi faire semblant d'hésiter, alors que je savais en moi-même que si je refusais, je le regrèterais toute ma vie ¿? Décidé à accepter, je me levai en silence. Sans regarder Foudre, je m'avancai vers les trois autres qui étaient quelques pas plus loin. Souriants, ils m'acceptèrent dans leur groupe avec plaisir. Nous commençâmes à avancer, suivant notre chemin, en destination de la grotte où était piégé le Caratroc en détresse.

- Chapitre 4 -
" Un canard qui ne sait pas voler "

Pendant toute l'après-midi, nous continuâmes notre route en direction de la fameuse grotte où était piégée la victime que nous devions secourir. Le soleil allait terminer son parcour dans le ciel dans quelques heures seulement.
En tant que pokémon errant, j'avais l'habitude de marcher, mais pas autant d'un seul coup ! Ayant tout mon temps devant moi, j'avais l'habitude de faire d'énorme pause durant plusieurs heures où je regardait le paysage. Mais étant donné que cette fois-ci je n'étais pas seul... C'était Foudre qui dirigeait le chemin, et c'était lui qui disait quand nous fesions de pause ou non. Je trouvais donc la route beaucoup plus longue et fatiguante. Il suffisait que je m'habitue au rythme, du moins, c'est ce que je me disais en regardant mes petites pattes épuisées. A cet instant, je levai la tête pour voir les autres. Celà me rassurai de voir qu'ils étaient fatigué. Les voir dans le même état physique que moi m'apaisai car celà m'évitai de m'imaginer inférieur à eux. Pinkia avait la tête baissée, Douce trainait les pattes, et Pato se servait de son artichot comme canne. Ils étaient tous éreintés... tous, sauf Foudre. Il se tenait droit et semblait être autant dynamique que lorsque nous avions commencés la route. Quelle énergie... A un moment, l'Elecsprint s'approcha de la Lainergie pour jetter un coup d'oeil à la carte qu'elle tenait dans les mains. Une seconde plus tard, il bondit énergiquement sur un épais rocher et huma l'air. Il regarda le ciel, puis tourna la tête de droite à gauche. Son regard s'arrêta sur une bordure de montagne où l'on ne voyait que des arbres et des rochers.

- C'est ici ! s'écria t-il.
- Qu'est-ce qui est ici ¿? demanda le Canarticho en soupirant, prêt à s'endormir debout à force de marcher.
- La grotte où est le Caratroc ¿? questionnais-je.

Il hocha la tête avant de bondir du ménir. D'un pas pressé, il s'avanca vers le paysage neutre qu'il fixait.

- Suivez-moi, dit-il.

En bronchant, nous le suivâmes très lentement comme si nous allions nous évanouir si nous fesions un pas de plus. Foudre nous ordonna de nous dépêcher, ce qui nous fît ronchonner encore plus.

- Une seconde, je suis claqué ! bougonna Pato.
- Pour une fois, tu as raison... râla Pinkia.
- Nous aurions dû prendre un sac avec des baies, regretta Douce.
- En parlant de baies, dis-je en lorgnant un arbre, il y en a une masse ici !

Nous levions tous la tête vers le feuillage en hauteur en admirant le repas qui nous attendait sagement. Celà avait l'air délicieux, mais il y avait un problème : comment les atteindre ¿? Il falait réfléchir vite avant que Foudre ne se rende compte qu'au lieu de le suivre, nous pensions plutôt à notre estomac.

- J'ai une idée ! m'exclamais-je. Pato, tu vas voler jusqu'à là-haut pour nous attraper quelques baies, et l'affaire sera règlée.
- Quoi ¿? cria t-il en paniquant. Tu rêves ! Je ne sais pas voler !!

Mes yeux s'écarquillèrent. Là, j'étais vraiment choqué...

- Un oiseau qui ne sait pas voler ¿? m'exprimais-je très surpris.
- Benh quoi ¿?
- J'avoue... reprit Douce. C'est assez inhabituel.
- Quelle honte ! ricanna Pinkia.

Le Canarticho se fâcha. Il posa soigneusement son légume au sol, puis battit des ailes nimporte comment. Seulement, celui-ci ne décolla pas du sol - même pas d'un centimètre - et le seul résultat qu'il produit était qu'un grand nombre de ses plumes s'éparpillèrent tout autour. Encore plus embarassé et énervé, Pato hurla d'une voix aigüe et assez féminine. Quelques secondes plus tard, Foudre apparu au triple-galot par derrière.

- Qu'est-ce que vous faîtes là ¿? cria t-il. Je vous avait dit de me suivre ! Et il a fallut que j'entende Pato crier pour me rendre compte que je marchait seul, sans oublier que j'ai cru que vous étiez en danger !

Croyez-moi, un Elecsprint énervé, ça fait peur... On aurait dit que de l'électricité allait sortir de ses muscles. Tous intimidés, nous baissions la tête comme des enfants punis face à son tuteur. Pour une fois, Pato n'intervint pas. Il n'ouvra pas le bec et se contenta de ramasser son artichot qu'il avait laissé au sol.

- Excuse-nous, Foudre... dit Pinkia d'un air déçu et désolé. Nous voulions juste quelques baies en haut de cet arbre.

Le chef leva la tête vers le feuillage et fronca les sourcils, toujours aussi énervé. Son corps s'étincella et un éclair sortit de sa chair. La lueur foudroyante s'éleva dans le ciel et... électrisa le haut de l'arbre. Foudroyées, des baies tombèrent au sol.

- Maintenant, dépêchez-vous de manger et retournons-y, ordonna t-il d'un ton toujours aussi sévère.

Sur ce coup, et malgrés sa grande colère, Foudre avait vraiment fait preuve de gentillesse. Nous nous dépêchâmes de dévorer notre fruit sucré. Rassasiés comme jamais, les baies nous avaient remis sur pieds. Nous reprennions donc la route.
Foudre avait dit quelques instants plus tôt que nous étions arrivés, et il avait raison, car nous étions bel et bien arrivés à destination deux ou trois minutes plus tard.
En face d'une grotte sombre et profonde, nous fûmes satisfait de ne pas s'être perdu. Pato cria :

- Y'a quelqu'un ¿?

Personne ne répondit. Il reposa la question en parlant plus fort. Le son de sa voix résonna dans la caverne lugubre. Nous ne pouvions rien voir au fond à cause des ténèbres.

- Caratroc, es-tu là ¿? demanda Foudre en haussant la voix. Nous sommes l'équipe de secour venant te chercher !

Après un silence de quelques secondes, un ricannement effrayant se fit entendre au fond de l'antre. Dans l'ombre, des yeux rouges apparurent. Un frisson parcouru le long de mon dos.

- Qui est là ¿? cria notre chef qui lancait un regard angoissé.

- Chapitre 5 -
" Premier sauvetage "

Le sinistre rire provenant du fond de la grotte s'entendit de plus en plus, tout comme les yeux rouges et horrifiants qui s'avancaient vers l'extérieur de la caverne, s'approchant petit-à-petit de nous. Plus cette chose menaçante avancait dans notre direction, plus nous pouvions distinguer sa silhouette grâce à l'obscurité qui laissait place à la lumière à la sortie de l'antre. Passant de l'ombre de la nuit à l'éclat du jour, nous remarquions que ce monstre était assez horrifiant à première vue, mais pas tellement que ça. Son physique, fesant presque le double du mien, était recouvert d'un pelage blanc immaculé. De longues griffes noires bordant ses pattes étaients assi tranchantes que sa queue et sa grande oreille droite, pointue. La lumière que produisaient ses yeux rouges comme sang faiblit face aux quelques rayons du soleil. Il sagissait d'un Absol.
Je l'avoue, nous avions tous cinq eu la frousse, mais il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat, ses yeux brillaient dans le noir grâce à son attaque regard noir, rien de plus...
Arrivé face à nous, le grand pokémon blanc fit un sourire hautain.

- Votre sang-froid est misérable, se moqua t-il. A savoir si vous en avez, du sang-froid !
- C'est inutile de ridiculiser les autres, riposta Foudre.
- Ridiculiser les plus faibles, comme tu dis ! ricanna le Absol.

Il marcha face à nous d'une manière très dédaigneuse. Sa façon de s'imaginer supérieur m'énervai. Je grognai à cause de ma jalousie que refit surface. Je détestais les méprisants qui se croyaient fiers. Fesant le tour de notre petit groupe, il nous dévisagea en regardant chacun de nous à tour de rôle. Lorsqu'il posa ses yeux sur Douce, un étrange sourire apparu sur ses lèvres.

- Tu es bien mignone, toi... prononca t-il à voix basse.

La Goupix, qui semblait être du même avis que moi sur ce vantard, n'aprécia guère le compliment. Elle garda le silence en visant le Absol, froncant les sourcils. Celui-ci lui fit un clin d'oeil et s'approcha encore d'elle d'un pas.

- Ma belle enfant... Où étiez-vous durant toute ma vie ¿? demanda le fanfaron.
- Où je serai certainement pour le reste de vos jours : dans vos rêves.

Douce avait répondu imédiatement et très froidement. Je ne l'avais jamais vue comme ça, elle savait vraiment se défendre ! Mais cela n'avait pas suffit pour clouer le bec du hâbleur...

- Allez, ne sois pas timide, demande-moi de sortir !
- D'accord, veuillez sortir s'il vous plait ! nia t-elle d'une voix amère.

Au lieu de trourner en ridicule le Absol, la façon de Douce de se défendre le fesait rire plus qu'autre chose, et bêtement d'ailleurs.

- Ma belle petite, tu me plais décidément ! se vanta t-il.

La façon dont il avait prononcé cette phrase me fit grogner de plus belle. J'avais envi de lui sauter dessus pour régler son compte... Mais je ne voulais pas faire la même erreur qu'avec Foudre à notre rencontre.

- Je peux au moins avoir ton nom ¿?
- Pourquoi ¿? Vous n'en avez pas ¿?
- Je me prénomme Mez, mais on me surnomme Mez le Roi, dit-il avant de rire à nouveau.

Remarquant que je maugréais, le Absol s'arrêta de converser et se retourna vers moi.

- Qu'est-c'que t'as à m'regarder comme ça en montrant tes petits crocs, vaurien ¿? provoca t-il.
- N'embêtes plus jamais Douce, ou sinon... prévins-je.
- Ou sinon quoi ¿? demanda le vantard en collant sa tête à la mienne.

Je m'appraîtai à lui bondir dessus, mais il me plaqua au sol. Décidément, je n'étais pas doué pour prévenir les esquives... Ne voulant pas abandonner, je me relevai tant bien que mal et ouvris la gueule pour lancer mon attaque flamèche. Mais c'est à cet instant que Foudre intervint pour faire cesser ce combat inutile. Il fonca entre nous deux pour nous séparer. Derrière nous, les deux filles hurlait de peur face à ce spectacle, pendant que Pato chantait :

- Allez Embers ! Allez Embers ! ... Nàn ! Allez Foudre !!

Le chef m'ordonna de m'écarter du Absol qui, s'arrêtant soudain de se battre voyant Foudre intervenir, ricanna une fois de plus. Je reculai de quelques pas, retournant vers Douce et Pinkia. Pato, lui, était déçu de voir que la bagarre était déjà terminée.

- Ca ne sert à rien de se battre pour un rien ! lanca Foudre.
- Désolé, je ne sais pas me contrôler... susurrai-je en baissant la tête.
- Quand à toi... dit-il en se tournant vers le Absol. Nous ne sommes pas là pour nous battre.

Nous reprenions notre soufle. Un silence d'une cinquantaine de secondes s'installa quand l'Elecsprint reprit la discution, changant de sujet :

- Aurais-tu apperçu un Caratroc dans les parages ¿? s'adressa t-il au Absol.
- Un caratroc ¿? répéta le pokémon blanc d'un ton fier. Evidemment...

Celui-ci émit un sifflement rapide. L'instant d'après, un Cornèbre sortit de la grotte en courant, tenant une petite carapace rouge entre ses ailes noires. Je pense que le siflement de Mez était un ordre au corbeau de venir à l'extérieur.

- Je vous présente Cornèbre, mon domestique. Il n'a pas de nom, mais je le surnomme souvent "idiot", ou "imbécile".
- C'est simpa, ça... soupira Pato.
- Ne cherchez pas à lui parler, il est muet de naissance. Il se contente d'obéir à mes ordres.
- Qu'est-ce qu'il tient dans ses mains ¿? demanda Pinkia.

A cet instant, une petite tête jaune et apeurée sorti de l'un des trous qui recouvrait la carapace. Tous ravis, nous avancions d'un pas vers le Cornèbre pour récupérer le petit Caratroc que nous cherchions. Seulement, le corbeau se cacha derrière le dos de son maître, Mez, qui nous lancait un regard sadique signifiant de ne plus approcher.

- Au secour... murmurait le petit pokémon en détresse.
- Qu'est-ce que vous faite ¿? demanda Douce.
- Rendez-nous le ! C'est injuste ! s'énerva Pato.
- Nous avons trouvé le Caratroc avant vous... expliqua Mez en ricannant.
- Et alors ¿? riposta Foudre. Vous n'êtes pas une équipe de secour, ce n'est pas votre travail, mais le notre.
- Dès maintenant, nous en sommes une ! hurla de rire Mez.
- C'est un bon choix, mais laissez les autres équipes accomplir leurs propres sauvetages en paix ! m'écriais-je.
- Inutile de crier, on ne vous le rendra pas.
- C'est à cause de vous qu'il à envoyé un SOS ¿? demanda Pato en brandissant son artichot vers le Absol.
- Nous sommes venu le secourir. On a demandé une récompense, mais il n'avait pas d'argent, ce misérable. Maintenant... comme vous êtes là, donnez-nous notre salaire et nous vous rendrons le Caratroc. Sinon, nous le garderons en otage.
- Ce n'est pas ça, un vrai sauvetage ! s'exclama Douce.
- En effet, intervint Foudre un peu plus calme que nous autres. On exerce ce métier pour sauver des vies, et non pour la prime en retour.

Un débat ennuyant sur le travail des équipes de secours débuta. Au lieu d'écouter et de défendre bêtement mon opinion, j'observai le Cornèbre qui se tennait derrière Mez. Discrètement, je me glissai sur le côté et m'approchai de l'oiseau au plumage foncé. A quelques pas de lui, je décidai de bondir du sol pour lui attérir dessus et lui arracher des mains le Caratroc. Seulement, maladroit comme j'étais, l'une de mes pattes glissa au sol, butant un gros caillou. Mon saut dans les airs se transforma en une misérable chute. J'attérit tout près du Cornèbre, continuant ma glissade en roulant sur le côté entrainé par la vitesse. L'oiseau, surprit de voir un minable Caninos attérir bêtement à côté de lui, eu le réflexe de s'envoler, paniqué, laissant quelques plumes derrière lui. Ma chute provoca un énorme bruit, et la discution s'arrêta net. Foudre, Pato, Pinkia, Douce et Mez mirent quelques secondes à comprendre que j'avais sauté sur le Cornèbre, ratant ma cible, et attérissant comme un idiot juste à côté. Nous levions tous la tête au ciel pour voir où étais passé le corbeau. Celui-ci volait juste au dessus de nous et avec une grande difficulté à cause du poids de la carapace.
Il avait du mal à tenir le Caratroc dans ses petites pattes crochues. L'oiseau noir battait des ailes encore plus rapidement pour monter plus haut, mais il se passait le contraire. Son fardeau lui fesait perdre de la hauteur. A cet instant, Foudre en profita pour lancer une attaque électrique sur le Cornèbre. Ceci fut très efficace, et le volatile lacha la cuirasse rouge avant de tomber net au sol, grillé et fumant comme un barbecue ! Pinkia tendit les mains vers le ciel pour attraper la carapace. Mez, voyant que le Caratroc était dans nos mains, commenca à s'énerver. Il se tourna vers son valet qui disjonctait, rampant au sol. Au lieu de se soucier de sa santé, il lui hurlait dessus :

- Idiot ! Tu as tout fait échouer !!

Voyant le Absol punir son servant, moi et l'équipe de secour fûmes amusés par cette scène. Nous décidions donc de les laisser tranquil se disputer ! Nous nous éloignâmes donc discrètement, le Caratroc avec nous. De retour vers le petit village, nous nous arrêtâmes en chemin pour dormir quand les derniers rayons du soleil disparurent. En route, le Caratroc nous expliqua comment son accident avait eu lieu : apparemment, il dormait paisiblement dans sa coquille quand une secousse inhabituielle l'avait propulsé du haut de la montage où il logeait. Quand le long tremblement avait cessé, il était sorti de la carapace pour voir s'il n'y avait pas de dégâts autour de lui. Cependant, le paysage était différent. Recherchant les traces de son habitat, il s'était perdu dans une forêt où il passa une nuit désagréable, réveillé à cause d'une nouvelle secousse. Il avait marché plusieurs jours dans les environs, recherchant désespérément son ancien logement, sans savoir pour autant qu'il s'en éloignait. Un jour, il avait trouvé un lieu pour dormir : une grotte. Un nouveau tremblement fit éfondrer d'immenses rochers devant la sortie de la carverne. La seule issue était bouchée à moitié, et il ne pouvait plus sortir. Puis, un Absol, accompagné d'un Cornèbre, étaient venu le libérer du cul-de-sac en déplacant tant bien que mal les lourds rochers. Ils avaient demandés une récompense, puis notre équipe de secours était arrivée un moment plus tard...
Voilà. Le lendemin, grâce à ses descriptions précises, nous devinions dans quelle montagne se situait son habitat d'origine. Nous le ramenions chez lui sain et sauf. L'affaire était réglée, maintenant, il fallait rentrer au village.

- Chapitre 6 -
" Les Héroïques de Migoto "

Et voilà, notre équipe de secours venait de sauver une vie... Une seulement ¿? C'est déjà ça ! Nous rentrions donc au village, tous fiers de nous. Il faut avouer qu'on avait tous eu un coup de stress à cause de Mez, le Absol. Et pourtant, ce premier sauvetage était vraiment du gâteau par rapport aux autres qui allaient suivre... Oups ! Je n'en dirais pas plus, je préfère éviter de révéler trop rapidement la suite !!
Bref ... Sur le chemin du retour, personne ne parlait, perdu dans nos pensées. Moi, je songeait à beaucoup de choses, comme par exemple qu'il y avait moins d'un jour, je n'étais qu'un pokémon errant sans famille, et que je me retrouvais maintenant avec de nouveaux amis et avec le but de sauver des vies. D'ailleurs, quelque chose commencait à me déranger. Je décidai de le demander aux autres afin de rompre le silence :

- Dîtes ...
- Hmm ¿? répondit Pato en tournant sa tête vers la mienne.
- Où dormez-vous pendant la nuit, habituellement ¿? questionnais-je.
- Benh, chez nous ! s'exclama le canard d'un air évident.
- Notre équipe de secours à une base, détailla Pinkia. Une sorte de petite maison rien que pour nous.

J'hochai la tête en regardant le sol. Foudre reprit :

- Ne t'inquiète pas, Embers, tu pouras dormir avec nous. Il reste de l'espace dans la hutte. Tu y as ta place vut que tu es un membre de notre équipe de secours, maintenant !
- Merci... Mais, j'ai une deuxième question. Quand j'étais sauvage et que je voyageais de villages en villages, je rencontrais parfois quelques équipes de secours. Pour tuer le temps, je voulais suivre chacune d'elle pour les voir se débrouiller. L'une de ces équipes m'avait ordonné d'arrêter de les accompagner car j'étais de mauvaise compagnie...
- Quels égoïstes ! me coupa Pato. C'est complètement faux !
- ...C'est pour cela que maintenant, je préfère suivre les équipes de secours en les "espionnant de loin", pour ne pas les embêter.
- Et quelle est ta question en rapport ¿? demanda Foudre.
- Toutes les équipes que j'avais rencontré avait un nom, expliquais-je. Pourtant, la votre n'en a pas, j'me trompe ¿?
- C'est vrai ça ! cria Pato en s'avancant vers son chef. Tu nous avais dit qu'on en aurait un, et depuis, tu ne nous l'a pas rappelé !
- Il a raison, poursuivit Douce, il serais temps d'en inventer un.
- Que dîtes-vous d'en imaginer un tous ensemble ¿? proposais-je.

Ils me regardèrent, tous satisfait. Après une longue discussion qui fit passer le temps sans s'en appercevoir où chacun exposa son opinion , nous décidâmes de nomer notre équipe de secours "les Héroïques de Migoto", ou plutôt "les Héroïques" pour abréger.

Arrivé au village, je pensai que nous allions rentrer à la base pour se reposer. Je m'imaginais déjà me chavirer sur un lit de feuilles confortable pour faire la sieste après une longue matinée de marche interminable. Malheureusement, ce n'était pas le cas. Lorsque nous passâmes l'entrée de la bourgade, notre chef s'exprima en souriant comme jamais :

- Bon ! Je vais faire un tour à la Cascade pour voir Hanata. Quartier libre pour les Héroïques de Migoto !

L'Elecsprint se recroquevilla sur lui-même en une demi-seconde, puis lâcha ses muscles en bondissant d'un geste très rapide. Après avoir attérit de son saut, Foudre courit à la vitesse d'un éclair dans la direction d'un petit chemin qui était à notre gauche.

- Où va t-il ¿? demandais-je.
- Voir Hanata, son amoureuse, répondit Pato en mâchouillant son artichot.

A cet instant, sans savoir pourquoi, je lancai un regard à Douce, la belle Goupix.

- A chaques fois que nous rentrons de mission, il file la voir à la Cascade, dit Pinkia.
- Ah... dis-je. Elle habite là-bas ¿?
- Non, répondit Douce. Mais elle y passe ses journées pour veiller sur Barbicha, le Sage du village.
- Qui ça ¿? Le Sage du village ¿? Le plus vieux pokémon et le plus intelligent, c'est ça ¿? demandais-je avant d'être interrompu.

A cet instant, un gros pokémon blanc et bleu attérit du ciel droit devant nous. C'était notre cher facteur le Bekipan.

- Salut le peuple ! dit-il en roucoulant. Tient, Foudre n'est pas là ¿?
- Nàn, répondit Pato. Il vient juste de partir.
- Ce n'est pas grave. J'ai entendu dire que votre mission de sauvetage était terminée, et positivement.
- Affirmatif, Chef ! s'amusa le Canarticho en se tenant droit et se servant de son légume comme un fusil sur son épaule, tel un soldat au garde-à-vous.
- Une nouvelle mission ¿? demandais-je.
- Non, pas pour le moment, dit le Bekipan en se tournant vers moi. Mais je suis venu vous voir pour vous parler d'une rumeur circulant en ce moment.
- Vive les commérages ! cria Pato.
- Dîtes-nous, demanda Pinkia en posant sa main sur le bec du canard qui commencait à s'exciter.
- Eh bien... C'est en rapport avec les nombreux tremblements de terre d'en ce moment, nous confessa le facteur en chuchotant. Depuis au moins deux mois, il y en a presque une dixaine par jour, tout le long du pays de Migoto. Plusieurs morts s'en suivent.
- Heureusement que les équipes de secours sont là, murmura Douce.

Le pélikan se rapprocha encore plus de nous pour parler d'une voix encore plus basse.

- Oui, mais le bruit court disant que ces secousses sont provoquées par...
- Par ¿? questionnais-je.
- Je ne peux pas vraiment vous dire. Il y a beaucoup d'hypothèses, chaque pokémon pense une chose différente. Certains s'imaginent qu'ils sont provoqués par çi, d'autres disent qu'ils sont provoqués par çà ... Le seul moyen de le savoir est de demander au Sage du village, Barbicha. C'est son travail d'ancêtre d'analyser les évènements du moment et de dire ce qu'il se passe vraiment.
- Ca tombe bien ! s'exclama Pato en retirant la main de Pinkia de son bec. Foudre vient juste d'aller à la Cascade pour le voir !
- Oui, mais je...

En parlant du loup... A cet instant, Foudre arriva en courant et rejoignit le groupe. Il salua le facteur en un hochement de tête. Il semblait essouflé.

- Tu n'es pas avec Hanata ¿? demanda Pinkia.
- Je suis allez à la Cascade... dit-il en respirant à toute allure. Seulement... à ma grande surprise, il n'y avait personne... Barbicha n'était même pas là !
- J'allais y venir ! reprit le Bekipan après s'être fait coupé la parole à cause de Foudre qui arrivait en courant. Je suis surtout venu vous voir pour vous transmettre un message de Barbicha. Il est allé à la montagne des Anciens ce matin. Hanata a dû l'accompagner pour le surveiller et le protéger, il n'est plus tout jeune.
- Pourquoi la montagne des Anciens ¿? demanda Douce.
- C'est là-bas où lui et ses ancêtres allaient pour réfléchir lors des moments graves. C'est le lieu le plus calme du pays. Si vous voulez le rejoindre, bon courage, c'est assez dûr d'accès. Bien, je dois retourner à mes occupations !

L'oiseau s'envola sans nous laisser le temps de réagir. Nous expliquâmes à notre chef d'équipe ce que nous avait raconté le Bekipan.

- Nous devrions les rejoindre là-bas, proposai-je. Il faut qu'on sache ce qui provoque toutes ces secousses !
- Ce n'est pas faux... répondit l'Elecsprint d'un air songeur. Si nous découvrons de quoi il sagit, nous aurons une chance de l'arrêter et ainsi de stopper tous ses tremblements provoquant des morts et des blessés.
- Dans ce cas, allons à la montagne des Anciens ! cria Pato en secouant son artichot comme un vaillant chevalier prêt à l'aventure.

Nous commencâmes à aller de l'avant, marchant encore et encore, enchaînant notre longue expédition pleine de rebondissements et d'actions, sans même se reposer une minute.

- Direction le Nord-Ouest ! beugla le Canarticho agité.
- Tais-toi ... murmura Pinkia en continuant d'avancer.

- Chapitre 7 -
" Le pont de bois "

Marcher, marcher, marcher, marcher, courir, marcher, pause, marcher, marcher, courir, pause, marcher, marcher et marcher. Intéressant, non ? En gros, à force de "marcher" depuis des lustres, je ne sentais plus mes petites pattes sensibles. De plus, mon estomac fesait un bruit étrange régulièrement. A un moment, par je ne sais quel miracle, je trouvai en face de moi, sur la route, une petite baie mûre qui était tombée d'un arbre fruitier. Elle avait l'air bonne et innofensive. Quand je m'appraîtai à croquer à pleine dent ce petit délice, je me rendis compte que Pato, Pinkia et Douce me regardaient en bavant. Leur estomac devait crier famine aussi. Avec un air de pitié, je regardai la minuscule baie avant de la couper en deux en un coup de croc. Le fruit se brisa en deux parts égales, et j'avalai la première. Le deuxième morceau dans la gueule sans l'avaler, je m'approchai des trois affamés. Ce n'est pas que je suis radin, mais... C'est à Douce que je donnais la seconde part. Lorsqu'elle vit que je déposai le morceau de baie devant ses pieds, son regard et son sourire s'illuminèrent. Contrairement aux deux autres boulimiques qui baissèrent la tête en pensant à leur ventre vide.

- C'est encore loin ¿? se plaigna Pato.
- Un peu, répondit Foudre.
- Tu me rassures... soupira t-il avec ironie.
- Encore quelques heures de marche.

Le calme s'installa et personne n'osait intervenir. Non seulement nous étions fatigués, mais le soleil tappait fort.

- Pause, déclara notre chef.

Nous nous asseyions immédiatement au sol, regardant le ciel, profitant de ce court instant de répit. Allongés dans l'herbe, tous dans la même position, le ventre à l'air, nous observions les nuages. A ce rythme là, nous méritions bien une trêve, oubliant de rattraper le Barbicha et Hanata.

- Eh, Pato ¿? ... dis-je penseur.
- Quoi ¿?
- Tu vois, toute l'étendue du ciel... Tout cet espace... Tout ce bleu... Tu as la chance d'avoir des ailes, et tu n'en profites même pas.
- Je sais pas voler, j'y peux rien ! répliqua le canard en se relevant de sa pose allongée.
- Tu ne veux pas apprendre ¿?
- Même pas essayer ¿? s'incrusta Pinkia.
- Pourquoi faire ?!! riposta t-il en boudant. Si vous n'savez pas voler, j'vois pas pourquoi vous réussiriez à m'apprendre ça.
- Tu es pessimiste... soupirais-je.
- Ouais bon ça va ! groncha t-il. Apprenez-moi alors !!
- Au moins, on peut te convaincre facilement, parla Pinkia en se relevant.

Je me levai et nous étions à présent tous les trois debout.
C'est à ce moment là que je me rappelai d'un combat entre deux Heledelle auquel j'avais assisté quelques mois plus tôt. Je me souvenai exactement de cette scène fabuleuse : les deux grands oiseaux s'envolaient de les airs en un battement d'ailes rapide et efficace, puis enchaînnaient leur envol en fonçant droit devant, souples et légers grâce au vent qui frôlait leurs plumes. Leur duel n'avait eu aucune importance pour moi, la seule chose qui me fascinnait était leur décollage.
J'expliquai ce souvenir à Pato et Pinkia. Pendant de longues minutes, nous essayions d'apprendre au canard comment prendre son envol. Sur un gros rocher, je mis les ailes de Pato en place, en les dépliant, et Pinkia le poussa brusquement dans le sens du vent; mais au lieu de faire place à un magnifique essor... Pato se ratatina par terre. Honteux et fâché, il ne voulut pas continuer sachant que cela ne rimait à rien, mais moi, je ne voulais surtout pas abandonner.
Sur le côté, Foudre nous regardait en ricannant. La scène devait être vraiment drôle de son point de vue... Enfin, celui-ci se leva et nous pria d'arrêter nos enfantillages pour reprendre la route.

Quelques heures de trajet plus tard, le paysage avait changé. Nous étions à présent dans un lieu tout aussi beau que dangeureux. Beau, parce que non loin de nous, nous pouvions entendre une cascade s'écouler. Dangeureux, parce que nous marchions au bord d'un fossé profond qui nous séparait d'une autre terre quelques mètres à l'opposé de la tranchée. Même si nous nous penchions de trop, nous ne pouvions pas appercevoir dans ce trou ce qu'il y avait au fond, à cause de l'obscurité angoissante. Y tomber serait fatal, et c'est pour cela que je marchais plusieurs mètres plus loin du bord à cause de ma peur du vide.
Cette fois-çi, nous marchions sans carte, Foudre connaissait étrangement le chemin par coeur. Pinkia aussi, je crois.
A un moment, nous appercûmes au loin un petit pont de bois, étroit et fragile, qui liait les deux terres séparées par la fissure du sillon. Vous savez, ces petites passerelles en planches très fines, comme dans les films d'aventure, qui s'éffondrent si facilement si l'on s'amuse à sauter dessus ou à couper les cordes attachés à l'extrémité du sol. C'était du même genre.

- Maintenant, on va devoir passer par là, déclara notre chef en pointant le pont avec son museau.
- Quoi ¿? répondis-je immédiatement, très effrayé. Tout mais pas ça !
- Nous n'avons pas le choix.
- C'est soit ici, soit par le passage souterrain qui est plus loin, annonca la Lainergie. Si nous passons par ce pont, nous gagnerons deux heures d'avance que si nous passions par la galerie.
- C'est un raccourci dangeureux... identifia Douce.

Foudre monta le premier sur cette chose instable. Lorsqu'il y posa ses pattes, le pont trembla en produisant un bruit poussièreux, grincant. En avancant progressivement, le pont se balancait de droite à gauche, mais cela ne semblait pas effrayer l'Elecsprint qui se precipita vers l'autre bord. Arrivé de l'autre côté, il demanda au suivant de le rejoindre. Pato, qui prenait celà pour de la rigolade, s'y aventura le deuxième. Je tremblais tellement dans mon coin que je pensai m'évanouir avant même d'y monter. Contrairement à moi, le fait que le pont tremblait énormément amusait le canard qui s'avancait joyeusement en chantant. Il fut arrivé sain et sauf. C'était au tour de Douce, et j'avais peur pour elle. La Goupix pressa le pas en courant, peut-être parce qu'elle avait peur du vide, tout comme moi.

- Moins vite ! conseilla Foudre. Si tu y vas trop rapidement, le pont se secoue trop, et tu risques tomber ainsi.

Douce s'arrêta brusquement en plein milieu du pont et ne bougea plus d'un poil, alors que le pont se balancait encore.

- Qu'est-ce que tu fais ¿? cria Pato.
- J... J'ai peur... murmurait-elle, son regard fixer vers le bas, dans le vide.

Si je n'aurais pas eu le vertige, j'aurais courru à son secours.

- Reste pas planté là ! hurla le Canarticho.
- J... je... je ne peux pas... J'ai l'imp... l'impression que...

C'est là que le pire se produit. Une séquence horrible !
" Vite, mettez la pub " aurait dit Pato.
Mais restons sérieux... C'est à cet instant que l'une des cordes du pont lâcha. Crac ! Imaginez la scène au ralenti : tous les bouts de bois commencent à descendre vers le fond, Douce en plein milieu du pont. Foudre intervient comme un héro, il bondit en poussant un cri de guerre vers la pauvre victime, l'attrape dans sa gueule, et appuie magiquement ses pattes sur les rondins qui, comme la loi de la gravité le souhaite, tombe progressivement vers le bas. Aidé par sa vitesse et sa force, l'Elecsprint saute vers la bordure du plateau et attrape de justesse le bord grâce à ses griffes. Il remonte vainqueur et dépose la Goupix sans une égratinure. Toute cette scène qui se déroule en quelques secondes !
J'étais bouché-bée. Foudre était fort, je le savais, mais pour sauver une vie d'une telle manière... Ca y est, je redevenai jaloux ! Pourtant, il falait règler un nouveau soucis : Foudre, Pato et Douce étaient de l'autre côté du fossé, tandis que moi et Pinkia étions coincés au point de départ. Plus de pont pour les rejoindre.

- Ce n'est pas grave, me rassura Pinkia, nous les rattraperons par le passage souterrain.

La brebis rose allait crier cette idée à nos équipiers de l'autre côté pour qu'il comprennent, mais un nouvel évènement la stoppa dans son élan : un certain ricannement venant de derrière. Ce ricannement, nous le connaissions déjà tous. En nous retournant, Mez et son domestique le Cornèbre étaient plantés là, derrière nous. Le corbeau applaudissait, comme pour se moquer de nous.

- Bravo, c'est formidable ! lanca le pokémon blanc d'un ton hautain et ironique.
- Mez... grognai-je.

Toute la jalousie que j'éprouvais envers l'acte de Foudre se dirigea vers l'avare Absol. Il ignorait mes grognements et s'avanca du fossé pour crier à Foudre avant de rire sadiquement :

- Félicitations, tu as sauvé l'amour de ma vie !

Il se tourna ensuite vers le Cornèbre.

- Vite, l'imbécile, nous n'avons pas de temps à perdre !!

Ils se précipitèrent dans le sens opposé du notre. Je pensait qu'ils senfuyaient comme des lâche, mais quelques pas plus loin, Mez se retourna, fixa la place où était accroché le pont avant son écroulement, et dit :

- Dépêche-toi Furtif !

Moi et Pinkia tournions la tête pour voir ce qu'il regardait. A notre grande surprise, un Farfuret était assis au bord, tenant un morceau de la corde qui avait craqué pour faire éfondrer le pont de bois. C'était à lui que le Absol s'adressait, et le pokémon noir aux grandes griffes était tellement discret que nous ne l'avions pas remarqué depuis tout à l'heure, tellement occupés par la chute du pont. Sur les ordres de Mez, le pokémon feutré bondit de sa place et le rejoignit à pas de course légé et silencieux. Le Absol, le Cornèbre et le Farfuret s'éloignèrent en courant. Sans vraiment comprendre cette courte scène, Pinkia et moi nous regardions dans les yeux en signe d'incompréhension. Après avoir hoché les épaules, la Lainergie se tourna vers le petit groupe qui n'avait pas bougé de l'autre côté du fossé. Ils n'avaient peut-être pas compris non plus l'évènement qui venait de se produire. Pinkia leur dit d'une voix forte ce qu'elle voulait annoncer tout à l'heure : que nous allions les rejoindre de l'autre côté en passant par la galerie souterraine. Ils acquiescèrent.

Sur ce, nous marchâmes dans la direction du souterrain, qui était dans la même direction que celle qu'avaient pris Absol et ses compagnons quelques instants plus tôt. Nous avancions en silence, tous deux songeant. J'aurais tellement préféré me retrouver seul avec Douce plutôt qu'avec Pinkia ! D'ailleurs, Pinkia, je ne la connaissais pas vraiment, c'était la plus réservée de l'équipe des Héroïques de Migoto. Arrivés devant l'entrée du souterrain, elle me proposa de rester derrière elle pour ne pas me perdre. Il fesait très sombre, heureusement que la boule de cristal qui était sur sa queue produisait de la lumière pour éclairer. Non seulement nous ne parlions pas, mais le calme qu'il y avait dans la grotte n'arrangait pas les choses. Nous pouvions entendre chacun de nos pas. Il fesait vraiment obscur, jusqu'au moment où, en un clin d'oeil, tout devint noir. Tout. Je ne voyais plus rien, même plus la lumière du guide. A cet instant, une étrange sensation m'envahit. C'était comme une horrible douleur au crâne. Je ne sais pas combien de temps je restai ainsi, dans le noir. Je me rappel juste du moment où la lumière revint [PAS celle au bout du tunnel xD]. Quand j'ouvrit les yeux, je fut fort surpris de voir ce qu'il se passait. J'étais allongé au sol, et en face de moi, le Farfuret que j'avais vut devant le pont plus tôt était là, il se battait avec Pinkia. Ce n'était pas le fait de le voir qui me surprennait, mais plutôt de voir Pinkia se battre, elle qui paraîssait discrète et surtout pacifiste. Et là, je la voyais s'acharner sur ce pokémon inconnu. Elle se débrouillait plutôt bien, mais l'adversaire aussi. Lancant de la foudre par la boule de cristal de sa queue, elle foudroyait l'ennemi, qui par bonne technique, esquivait la majorité des attaques de la Lainergie.
Mais... pourquoi étaient-ils en train de se battre ¿? Pourquoi cette douleur insupportable à la tête ¿?

Je lis tout cela, dés que je rentre chez moi promis, paske je ne savais pas qu'on avait de fan ficteur ici xD

Bis

Merci Régis si tu la lu.
Heu...voila j'ai trouver plein de vidéo sur Youtube et je vais les mettre ici donc les voici:

[Désolé du double post mais j'ai une deuxième fan fic]

[C'est dans la région de Hoeen donc tout le monde est dans la même ville qui veut dire, Clémenti-Ville.Surtout désolé du double post.]

Dans la région de Hoeen, vie trois garçons et trois filles.Leurs aventures commence aujourd'hui.Maya et Tommy les deux frères et soeurs se levent.Le reste aussi se levent.Tout le monde s'habille,se brosse les dents,se peigne les cheveux, ect... Quand ils sont prêts, ils prennent les sacs qui étaient sur la table.C'était la mère de Maya et Tommy qui les avaient préparer pour leurs dépard.Les jeunes adolescents montent sur leurs vélo et part, tendis que Flora et M.Mime leurs envoient la main.Au bout du chemin Shizu demande:

Shizu:-Sommes nous bientôt rendu l'abat?
Tommy:-Oui, regarde le laboratoire devant nous!^^
Shizu:-Il fallait le dire avant!^^

Tommy regarda la jeune fille et continua.Les autres suivent derière.Rendu au laboratoire du professeur Seko, Maya et sa bande rentre.Prof Seko en avait plein des pokémon.Il dit alors a tout le monde:

Prof.Seko:-Bienvenue dans mon laboratoire!^^
May:-Merci Professeur Seko.On est venuent pour notre premier pokémon.
Prof.Seko:-Je voie cela.Aller, vener, nous allons dans mon laboratoire ou il y a plein de pokémon.

Tout le monde était impacien.Certain ne voulais pas se quitter.Donc, Tommy réfléchit.Il eu alors une idée.Il la dit quand Maya pris son premier pokémon.

May:-Moi je prend Gobou.
Tommy:-J'ai trouver!^^ Nous n'allons pas nous séparer!^^ Nous allons rester ensemble.Si exemple Moi et Maya nous sommes ensemble, Léah et Asuma et bien sur Shizu et Jerem.
Léah:-Non!^^ Moi ça me va pas!^^
Tommy:-Comment ça sa ne te va pas Léah? Pourtant tu aime bien Asuma.Non?
Léah:-Oui mais je ne veut pas voyager avec lui!^^ Il est trop peureux!^^
Asuma:-Je suis pas peureux!^^
Prof.Seko:-Bon o.k les enfants, ont se calme!^^ Vous voulez votre premier pokémon? Et bien arrêter.Il n'y a pas de quoi voyager avec Asuma Léah, Asuma est très gentils mais pas peureux.

Le calme repris.Tommy ne dit plus rien.Alors Léah s'avait que tout le monde pouvais être ensemble.Elle avait déja vu un groupe d'ami a sa mère être six dans un groupe de dresseur pokémon.Elle le dit au autre.Tout le monde compris qu'ils pouvaient voyager ensemble.Alors tout le monde ne dit plus rien.Maya était de type eau avec Gobou.Tommy de type plante avec Arko.Shizu de type feu avec Poussifeu.Asuma de type normal avec Évolie.Léah type vol avec Roucoup.Quand a Jerem lui avait un type tenebre qui veut dire Malosse.Ils partirent tous en se suivent.Jacky et Prof.Seko envoya la main au adolescents qui s'en aient vers une nouvelle air.

May , je vais être claire:

VOL

tu as pris la fic de Shizu sur Poké-F

Si tu ne lui a pas demandé la permission d'afficher sa fic , elle va être en méga-colère!